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OF MOUTAINS AND SEAS c’est une destinée et une destination rares, c’est un monde nouveau et passionnant, un premier album qui est un véritable chef d’oeuvre instrumental écrit à travers le regard d’enfant, celui d’Aurélien !
 
 
 DEPARTURE
 
C’est le lever de rideau ce superbe album, une douce sensitivité qui s’éveille, il y a des ces premiers pas, il y a un peu ce petit côté lunaire à la 2001 l’Odyssée de l’Espace surtout quand il s’agit de peut-être tout recommencer, de renaître, de repartir de 0 comme BOWMAN en son temps cinématographique.
 
DEPARTURE est un tremplin, une aire de départ, une rampe de lancement, une composition dotée d’une approche symphonique, avec cette délicatesse remarquable qui permet d’ajuster les ondes, les fréquences, elle participe à s’échauffer, à se préparer à vibrer.. on est comme dans le corps d’un ensemble classique qui règle ses accords sur le rythme du réveil de la nature dont il se prépare à faire l’écho, en douceur avec un soin appliqué pour effleurer celle-ci, lui donner une âme humaine, lui donner la chance de s’exprimer, l’onde soyeuse de DEPARTURE est l’aube de ce bel album à l’authenticité discrète et dont la pertinence de la pureté des sentiments est splendidement manifeste.
 
THE PINE
 
Ce 2e volet est une saveur frissonnante et sensorielle, cette transition succédant à DEPARTURE dépasse le cadre de nos écouteurs, THE PINE se glisse en nous, elle s’apparente à une attente profonde, peut-être pour vous, peut-être pour nous, elle nous relie à un chant audible celui d’Aurélien, capitaine de bord de cet opus, qui oeuvre dans un instrumental lumineux fait de touches à la fluidité palpable comme si on touchait cette partition à l’allure de corde de harpe, de lames de xylophone, de facettes musicales de tout instrument capable de donner cet effet de réverbération, on est bien dans un chant qui semble nous mener sur un chemin, peut-être à la perspective introspective nul ne sait où celui-ci peut nous diriger, curiosité ou destinée, THE PINE dessine un peu plus le tracé de cet opus qui dégage une certaine intrigue et nous caresse aussi de sa volupté dans ses notes de musique qui nous attirent un peu plus mais ne nous effraient pas. THE PINE apparaît dès lors comme une porte qui s’entrouve sur un monde passionnant celui de  OF MOUTAINS AND SEAS.
 
CYGNUS
 
A l’évidence il était attendu comme le loup blanc, GYGNUS, DEPARTURE nous avait pour autant mis sur la piste, cette composition qui aurait plus au maître de l’Olympe, brille de tout son apparat, elle est une constellation de notes aussi brillantes que des étoiles se contemplant de manière reposée, zen, avec une sérénité tout retrouvée se rapprochant petit à petit de l’étonnement que l’on peut voir dans le regard d’un enfant. Le Cygne d’Aurélien,  CYGNUS, accueillant celui-ci d’une certaine métaphore sous son aile pour échanger et voyager ensemble assis physiquement mais décollant du sol terrestre à travers un imaginaire qu’ils construisent en commun, fruit de leur rencontre, de ce rendez-vous, « signe sans ailes » du destin qu’ils attendaient l’un et l’autre.
 
THE TRAVELLER
 
A bien des égards, bien plus que la destination, ce qui compte c’est le voyage…THE TRAVELLER dans son rayonnement organique, synthétique, progressif, semble nous révéler les fluctuations du voyage où encore le passage avec des turbulences, des questionnements, il est un sas semble t il entre deux mondes parallèles ou pas, différents, THE TRAVELLER donne cette impression de mouvements, de transition, de passage, on s’installe à bord d’une embarcation dont la forme n’est pas l’essentiel, le seul intérêt est de savoir que l’on se déplace avec peut-être cette vue de par un hublot permettant de voir le paysage qui défile comme le temps qui passe, THE TRAVELLER a de cette dimension magnétique, il est exigeant car les sons ne nous apparaissent pas des plus courants, l’impression sonore se traduit par un final fort d’un silence traduisant l’arrivée à bon port celui de l’issue de ce titre THE TRAVELLER, quand bien même le voyage ne fait que continuer…tel un conte où un enfant demanderait à son papa, ou sa maman de donner suite avec une imagination qu’il attend de leurs voix apaisantes, et rassurantes, tout en continuant à les tenir par la main…
 
PEGASUS
 
Ce volet est comme un des aboutissements de OF MOUNTAINS AND SEAS, il étincèle, il s’élève comme si la monture permettant de voyager dans cette opus changeait de forme à la faveur d’un cheval, qui nous offrirait son dos pour nous emporter à vive allure de sa crinière qui nous caresserait le visage, nous draperait d’un voile sensoriel, nous rassurerait. PEGASUS a des vertus célestes voire oniriques, ses pas divins prolongés par ses ailes nous font rêver, la réalité de OF MOUNTAINS AND SEAS devient dès lors tout autre avec cette partition ailée, elle s’apparente davantage semble-t-il à rejoindre nos rêves oubliés ceux que les contes font naître. PEGASUS est aussi une monture idéale pour faire d’un enfants un être de légende, héro ou héroïne, ou sans aucune prétention, vivre juste ce que l’impossible ne nous enseigne pas, vivre nos rêves comme s’ils étaient une réalité d’une autre dimension là même où PEGASUS n’est pas le seul à vivre dans une plaine, à l’endroit où les crinières et chevelures se mêlent et sont légions du côté OF MOUNTAINS AND SEAS.
 
ANDROMEDA
 
On gravit petit à petit une échelle laquelle nous mène droit dans l’Univers de OF MOUNTAINS AND SEAS. ANDROMEDA est une figure, et figure, à part entière dans l’aura artistique d’Aurélien, elle est une galaxie aussi proche de lui qu’elle est par ailleurs de l’Univers des Hommes et des Femmes en tous genres. ANDROMEDA nous anime de son fluide comme si elle était une vaste étendue d’eau, elle nous permet de voguer sans le remous des vagues, elle est lisse, calme d’apparence, elle est accueillante et nous surprend de sa vivacité préparée par cette vibe de guitares subtiles comme effleurant une Private Investigation de DIRE STRAITS nous orientant avec des sonorités plus rythmées à l’allure de beats intensifs mais mesurés et progressifs,  ANDROMEDA, ou encore Andromède, ou encore M31 rejoint de manière subliminale la galaxie de l’Hydre autrement dit M83.
 
DAD WE ARE ALONE
 
Ils se sont donc bien tenus pas la main, ne lâchant rien de leur destin commun, peut-être avait ils été séparés, les voilà à nouveau réunis, pour continuer le voyage, le terminer, ou donner raison aux cycles de la vie et se permettre de le recommencer, comme si en rêvant tout nous était permis. DAD WE ARE ALONE est comme un huis clos ouvert sur l’extérieur, expérience paradoxale et aussi vue de l’intérieur quand le champ des possibles demeure la terre promise. DAD WE ARE ALONE c’est l’occasion de mettre en avant de manière sincère et poétique, l’échange entre un papa et son enfant, de cet échange naît un lien intemporel qu’il convient de réanimer comme bon nous semble, dès que les souvenirs ont besoin de revivre ou de nous rappeler que nous sommes toujours des enfants, spectateurs de ce qui nous entoure à poser des questions, à ne pas avoir d’appréhension d’apprécier les réponses du moment que nous ne sommes pas seuls ce qu’en filigrane DAD WE ARE ALONE révèle puisque au moins deux êtres se tiennent d’une certaine façon par la main, seuls mais avec Toi le voyage et la découverte n’auront encore plus de valeurs inestimables.
 
THE TRAVELLER II
 
Cette mélodie douce est apaisante prend la forme du voyage retour, elle permet d’apprécier l’expérience immersive de cet album régénérant, à la vertu rassurante, permettant de repartir du bon pied dans une réalité que l’on regagne fort des souvenirs de ce voyage vécus dans cet opus qui s’apprécie dans un monde où il fera bon revenir à tout instant, il suffira de prendre le chemin de la platine digitale, de se brancher sur une aire digitale laquelle nous permettra de se munir à nouveau d’un billet pour voyager avec comme destinée ce premier album aux destinées sans limites,  avant de rejoindre HOME, le port d’attache d’Aurélien.
 
Comme le dit si bien Antoine de Saint-Exupéry dans  Le Petit Prince « Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. » C’est en quelque sorte cette promesse que cet opus nous permet de se tenir à soi-même. Aurélien oeuvre ici avec son coeur, sa sensibilité comme Michael Levinas en son temps mit en scène l’oeuvre de Saint-Exupéry.
 
HOME 
 
Ce dernier volet n’en est pas un un, il est certes le coeur d’Aurélien, d’apparence musicale, de chair car profondément sensible et humain, HOME clos cet opus avec la manière d’une fleur de Tournesol résolument tourné vers le soleil, résolument persuadée qu’elle tisse un lien indéfectible, avec cet étoile chaleureuse à laquelle elle tend son sourire comme un enfant sourit à son adolescence afin que celle-ci ne le quitte jamais.
 
OF A MOUNTAINS AND SEAS est un superbe ouvrage qui décrit entre autres le temps qui passe, entouré de la Nature qu’Aurélien associe à son chef d’oeuvre, faisant corps et coeur avec Elle, lui permettant de s’exprimer, de s’inviter elle-même à jouer de ses sons spontanés et authentiques, bruissement des feuilles et autres chants d’oiseaux, Aurélien nous transmet sa sensibilité et sa sincérité, il est Le Petit Prince de Notre Belle Scène RocK Française.
 
 

 EXCLUSIVITE sur RTSLSS, OF A MOUNTAINS AND SEAS c’est le premier album de OF MOUNTAINS AND SEAS sortie officielle le 09.10.25.
Chris