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Bipolar Club un quatuor bien inspiré et soutenu par une intention flagrante et cinglante de nous préparer à un chaos annoncé dans son premier opus, oeuvre d’anticipation, ENTROPIE !
 
A suivre de près Bipolar Club depuis quelques années on en devient adeptes, on intègre progressivement le cercle, le Club où la Bipolarité est une force, une qualité qu’il est d’utilité alternative de ne pas cacher.
 
Bipolar Club, quatuor originaire de Toulouse composé de Gabriel au chant et à la guitare, de Benjamin à la guitare, de Pierre à la basse et de Florian à la batterie, nous délivre son message ENTROPIE, leur premier album, lequel sonne et résonne comme un aboutissement, il est tenu à bout de bras, florilège de mots et de maux, le lyrisme est piquant, l’impact du propos n’est rien en comparaison du chaos auquel il nous prépare. Il nous prépare ? …peut-être, mais pas exactement, puisque Bipolar Club avait déjà laissé quelques indices sur le chemin par lequel celui-ci est passé et a construit sa story. Mirroir et Issue nous avaient précédemment alerté à leur manière, Vertigo nous avait précipité dans un vortex prenant, fascinant, nous envoûtant avant une descente inéluctable vers ENTROPIE, un 10 titres chargé d’électricité, chargé de l’énergie qu’il reste avant que celle-ci ne se disperse, disparaisse. ENTROPIE est une alerte au déluge, à la dérive altérant nos sens, nos modes de persuasion de ce qui nous entoure, elle renverse la table à sa manière, balayant nos habitudes nous rendant résigné-es ou aveugles, ENTROPIE peut paraître une fin en soi, le tomber de rideau sur le monde moderne, elle révèle « l’hypocrise des réseaux sociaux« , la tension plus que palpable dans l’ère, et l’air aussi, du temps, elle est l’issue logique, le miroir brisé, décrit les factures de notre époque tissant un parallèle avec une santé mentale qui affecte nos âmes de manière insidieuse, ENTROPIE est le bouquet final de Bipolar Club actant peut-être la fin d’un cycle, ouvrant sur une perspective de jours nouveaux plus qu’attendue…
 
10 titres à découvrir comme un décompte…avant que Sonnet ne retentisse !
 
 
 
 
EGOTRIP
 
Cette composition ouvre le bal de cet(te) ENTROPIE avec un soin particulier à planter le décor, elle évolue dans avec une mélodie saisissante, intrigante, elle nous incite à nous concentrer dans l’attente de ce quelque chose qui tend à prendre à la forme de riffs savoureux au bon goût d’Uprising Musien, c’est électrisant, les riffs sensationnels sont accompagnés par la voix de Gabriel qui nous interpelle à la manière de NO ONE IS INNOCENT voire de MASS HYSTERIA, c’est uppercutant et alléchant notamment sous couvert de ce riff mélodieux qui caresse notre EGO dans le bon sens du poil, nous freine dans notre EGOTRIP cherchant à nous défaire du non-tactile de nos écrans mobiles, virtuels, qui nourrissent notre immobilisme, nous isolent, nous désolidarisent paradoxalement, comble des réseaux sociaux, machines en puissance de nos désillusions à venir. EGOTRIP est un titre qui nous satellise d’entrée d’album.
 
 
ENTROPIE
 
ENTROPIE est cette fois-ci sur la piste, une composition au lyrisme proche d’OSLO TROPIQUE qui est une partition transpirant l’authenticité, c’est planant, elle est le constat flagrant, la figue de proue de ce premier opus, le désordre ici se chante, il est teinté de lucidité, de message-in-the-bottle lancé à la mer, c’est une dérive poétique, une nécessité avec cette voix captivante saturée telle celle de Brandon Flowers
 
 
LE ROCK EST MORT
 
Ce titre a une approche narrative singulière aux contours de direct du droit propre à Orelsan notamment en début de morceau, puis surgissent un flow de vibes et de bpm musclés qui ouvre sur un champ des possibles vibrant et dont le fuzz met le cap sur des contrées ascensionnelles se rapprochant du ZEPPELIN avant de le faire exploser avec une voix plus puissante, versant dans un RAVAGE CLUB …autre club de Rock de Notre Belle Scène Rock Française
 
 
AGONIE
 
C’est le moment où le trop plein explose, un titre qui nous rend chancelant, il concentre sur nous les coups, les effets miroir de nos habitudes, il est le verre de trop, celui qui nous révèle notre addiction destructrice, sommes-nous condamnés dans « ce monde à la limite de l’Agonie« . La voix de Gabriel est ici habitée, on imagine sa démarche sur scène, évoluant dans une danse prolongeant cette Agonie avec cette faculté manifeste à nous transmettre ce sentiment de déperdition, de sol qui se dérobe sous nos pieds, Agonie nous fait quelque peu vaciller.
 
 
EGARE
 
Dans ce titre, on entrevoit et on perçoit la délicatesse de Bipolar Club, ce titre nous met en apesanteur, on flotte d’une certaine manière, on dérive dans l’hyper espace sensoriel de Bipolar Club, on y trouve cette faculté à nous faire décoller propre à Deftones mais aussi à Liquid Bear, Egaré ouvre à en partie à nous mettre en paix avec nous-même, il est aussi la main tendue que l’on attend…
 
 
WE ALL
 
Titre en anglais, subtil et infiniment beau, il est envoûtant, il est une déclaration d’Amour sur fond du temps qui défile inexorablement, qui séparera les personnes s’étant vouées coeurs et âmes, la mélodie aurait plus à BaudelaireLamartine, elle siège ici dans le premier opus de Bipolar Club. « We Just Fell In Love This Day, And You’ll Belong In Her Mind » à la fin il n’en restera qu’un mais nous seront uni-es à jamais, le refrain de cette composition fera fondre plus d’une et d’un d’entre nous…We All est une crème alternative.
 
 
BACK IN THE HOLE
 
On continue dans un passage où les pistes en anglais nous font chavirer… Bipolar Club se pose, nous touche, nous pique à la façon de THE VERVE. Le temps s’arrête, se met sur pause, on parvient même à accéder à des contrées proches de AUDIOSLAVE et quand la voix de Gabriel s’emballe la silhouette de Chris Cornell semble nous apparaître, Back In The Hole est une composition qui nous attire à Elle,…In The Hole à l’abri des guerres.
 
 
SUBSTANCES IMMERSIVES
 
Ces SUBSTANCES IMMERSIVES  nous mettent en tension à double titre, elles nous préparent au rush final avant l’épuisement et le chaos, une composition haletante, qui ride sans relâche, c’est la bagarre, l’assaut final, elle est speed, rageuse, juste, elle frappe de sa substance dans la lignée du RocK Français, sans concession, livrée à l’état brut.
 
 
DANS LES DECOMBRES 
 
On y trouve les morceaux permettant de bâtir ce titre plutôt massif, avec des riffs ascendants et séduisants comme ceux de THE WHITE STRIPES mais avec une vocalise déchaînée à la puissance digne de MASS HYSTERIA saupoudrée d’un tempo proche du Stockholm Syndrome cher à MuseDANS LES DECOMBRES reste un manifeste rock bien trempé, il est révélateur du punch et de la capacité de Bipolar Club à perturber l’équalizer de nos enceintes de salon autant que celui de nos esprits comme le fut en son temps TRUST.
 
 
SONNET
 
Suprême titre, clin d’oeil peut-être au titre d’une autre dimension alternative celle de Richard Ascroft, qui campe ici dans des terres psyché sous le joug de ses guitares endiablées qui flirtent avec une aura un peu chamanique, nous ramenant dans des temps ensorcelants, du monde d’avant, réglés sur une époque plutôt seventies accompagnée d’une voix qui brille à l’envi notamment quand elle pousse dans ses retranchements, faisant ressortir l’émotion qu’elle ressent, puisant dans son for intérieur, accusant le coup tout en rime, comme un sonnet, …
 
 
SONNET se savoure jusqu’à la dernière rime, jusqu’à la dernière note qui ne vous laissera pas indifférent, un titre où la nostalgie naît, puis vagabonde, elle errera à jamais dans cet(te) ENTROPIE, vestige du temps qui passe, et fondement inéluctable de la story de Bipolar Club.
 
 

EXCLUSIVITE sur RTSLSS, ENTROPIE c’est le premier album de Bipolar Club sortie officielle le 14.11.25.
Chris