BLEU REINE nous prend la main et nous emmène à Sighisoaora, dans une douce résilience poétique avec plein de lendemains qui chantent…
Le nouveau titre SIGHISOARA de BLEU REINE est une belle histoire, un conte né d’une belle rencontre, peut-être improbable, mais cela serait ne pas voir les signes qui, parfois, parsèment le chemin de nos destins et nous éclairent sur notre avenir. BLEU REINE alias Léa Lotz a suivi son destin tout en le prenant en main, en se laissant aller jusqu’en Transylvanie, comme ça, comme de concevoir que le hasard est un rendez-vous. Ce nouveau titre est donc en quelque sorte le récit de ce rendez-vous réussi entre une Artiste, altruiste, prête à la découverte de l’autre, des autres, de leurs usages et aussi de leurs histoires propres à animer les conversations comme l’ardeur d’un feu de cheminée animé et ravivé par le foyer de nos vies. BLEU REINE retranscrit dans SIGHISOARA l’essence même de cette rencontre au cours de laquelle fut, entre chants et rires croisés, rendu hommage à la mémoire de Dan Lototchi, poète originaire de cette citadelle, classée et historique, de SIGHISOARA.
BLEU REINE exprime à travers cette toute nouvelle composition et ce clip, sa poésie, son enchantement, cette légèreté qui peut paraître intemporelle et qui revêt ce côté légendaire. Dans ce titre, qui oscille entre balades folks et rythmes initiatiques, on voyage dans le temps comme on se glisse dans les méandres de la pensée de Léa. La mélodie nous berce de cette voix et les cuivres impriment un tempo comme une sorte de cérémonial nous incitant à danser, à exhorter de manière douce notre Soi, notre Nous, danse à laquelle se joignent les esprits invités par cette voix de Léa qui est imprégnée à l’évidence d’une aura mystique.
BLEU REINE semble se (re)chercher là-bas à SHIGISOARA, mais ne s’y perd pas, elle semble s’y retrouver et en faire peut-être sa nouvelle source d’inspiration, son port d’attache, sa citadelle de Coeur. Cette Artiste qui oeuvre pour « l’abolition de la peine de coeur », formule magnifique, lui appartenant de tout droit, nous émerveille de son énergie et de son magnétisme.
Ainsi le clip, réalisé par BLEU REINE, nous intrigue, on retrouve un peu l’impression de certaines scènes du Projet Blair Witch, quant à la dimension sonore, qui va crescendo, donne aux riffs et fuzzs des aspects hypnotiques et atmosphériques comme la texture à certains endroits du doux (et titre) KASHMIR.
Léa Lotz est à la musique ce que Cécile Coulon est à la littérature et la poésie, elle est aussi faite parfois de « longs silences et de longs trajets » desquels elle revient ici avec ce tout nouveau single et clip SHIGISOARA, un titre qui pourra trouver sa place idéalement dans le futur et premier album LA SAISON FANTOME prévu pour cette fin d’année.
En attendant l’arrivée de LA SAISON FANTOME, on rejoindra BLEU REINE sur scène de La Maroquinerie le 22.06.2023.