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Après une pause de sept ans, The A.V. Club a relancé sa série de reprises de chansons, A.V. Undercover. Si vous n’êtes pas familier avec le concept, il est assez simple : chaque saison commence avec une liste de 25 chansons. Les groupes sont invités à choisir une chanson à reprendre. Une fois qu’une chanson est interprétée, elle est rayée de la liste. Plus un groupe apparaît tard dans la série, moins il a de chansons parmi lesquelles choisir.

Et qui de mieux pour lancer la saison 9 d’A.V. Undercover que GWAR ? Ces guerriers interplanétaires, connus pour leurs performances théâtrales et sanguinolentes, avaient déjà marqué la série avec des reprises mémorables de “Carry On Wayward Son” de Kansas, “Get Outta My Dreams, Get into My Car” de Billy Ocean, “West End Girls” des Pet Shop Boys, et “She-Bop” de Cyndi Lauper.

Cette fois-ci, le groupe de heavy metal intergalactique avait l’embarras du choix parmi les 25 chansons proposées. Heureusement, ils ont opté pour le choix le plus évident : “I’m Just Ken”, la ballade épique des années 80 de Ryan Gosling tirée de la bande originale de Barbie. Ce choix audacieux est en grande partie dû à notre suggestion sur Twitter, lorsque nous avons demandé qui devrait lancer la saison 9 d’AV Undercover, et nos amis de Conséquence ont suggéré GWAR pour reprendre « I’m Just Ken ». Et il se trouve que GWAR était partant.

Bien entendu, GWAR a absolument réussi leur performance. Après que le chanteur Blöthar the Berserker ait expliqué que la reprise était inspirée par son “intérêt lubrique” pour Ryan Gosling, le groupe a fait un effort supplémentaire pour s’approprier la chanson. “Nous sommes juste GWAR,” a-t-il chanté, tout en tenant une tête de Barbie décapitée. “Oui, nous sommes des clowns et nous existons / Pour pisser sur une sacro-sainteté.”

Les guerriers interplanétaires venaient d’ensanglanter la foule à Bonnaroo et ont pu nous rejoindre au Second Take Sound à Midtown Manhattan pour enregistrer cette performance unique. Ils ont donc retravaillé l’hymne de Greta Gerwig tout en dénigrant les groupes de métal ennuyeux et tous ceux qui ne sont pas dignes de leur domination. Le moment Grammy de Gosling n’a rien à voir avec ça.