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Pour le jour 3, je décide d’aller commencer ma journée avec LANDMVRKS sur la Warzone. J’avais rarement vu autant d’efficacité et de rage avec un groupe français. Leur metalcore n’a rien a envier aux plus grands noms internationaux… C’était vraiment le feu ! En plus comme il faisait 10 degré de moins que la veille, on pouvait regarder le concert dans de bonne condition. Cela rentre dans le classement des meilleurs concerts de cette édition…

(ici le bassiste de LANDMVRKS est représenté en ewok, car comme eux, ils sont hyper mignon mais sont capable de défoncer un AT-ST de l’empire juste avec des cailloux et des bouts de bois.)

Vu comment ils explosent ces derniers temps, entre la réédition de leur dernier album avec des titres bonus, la grosse tournée qui s’annonce pour eux aux US, si j’avais été à la prog du festival, j’aurais profité des désistements de dernière minute et je les aurais placé bien plus tard dans la journée et en MainStage. Ils le méritent grave!

Je suis resté en Warzone (une des meilleures scènes du Fest avec beaucoup de bons groupes et juste quelques merdes de ci de là dont on préfère qu’ils restent dans la poubelle de leur nom…). Le groupe suivant c’était Moscow Death Brigade. Un groupe Russe d’électro hip-hop teinté de hardcore. En gros, 3 MC lascars en jogging La Halle aux Vêtements, et cagoules de braqueurs qui balancent des lyrics anti Poutine, anti discrimination en tout genre sur des gros beat techno ultra cheap. Musicalement ça se rapproche d’un Die Antwoord punk, mais sans les propos homophobe. Je suis un peu plus fan de leur projet metal hardcore Siberian Meat Grinder, mais j’ai bien kiffé ce set brut et efficace. Et c’est ce qui se rapprochera le plus pour moi de danser dans un club électro avec Pierre. Rien que pour cela, ça vaux le coup. 2 ou 3 fois dans leur set, le Dj a balancé le même son de corne de brume que DJ Midi, et ça, j’ai grave kiffé aussi…

(ici, je me suis représenté maigre, car en 2 jours j’ai perdu 27 kg juste en transpirant. Pierre est représenté en peintre en bâtiment à casquette. Ben est représenté de dos avec le T-Shirt RSTLSS. On ne connaissait pas l’autre personne !)

Ensuite grosse pause repas RSTLSS où on a mangé 12kg de viande Argentine. Ben est ensuite aller voir CAR BOMB (si je ne dis pas de connerie), je suis allé acheter des cadeaux au metal market pour mon fils. Pierre est resté à l’ombre pour terminer sa transformation en grosse limace après un si gros repas, tout en essayant de faire notre pub auprès des autres gens en pleine digestion.

J’ai enchaîné avec le concert de Jinjer en MainStage. Les Ukrainiens ont obtenu le droit du ministère de la culture de leur pays de faire leur tournée prévu avant la guerre, pour collecter des fonds et parler de ce qu’il se passe là-bas. Leur metalcore teinté de death est très efficace, mais je dois avouer que j’ai du mal à rentrer dans leur musique. C’est clairement très bon, mais j’arrive pas à kiffer comme je kiffe d’autres groupes dans le même style.

C’est à ce moment que je me suis rendu compte d’un truc qui manquait… Pas un truc qui me manquait à moi, mais un truc absent. J’ai eu ce sentiment de vide plusieurs fois pendant le festival et j’ai enfin mis le doigt dessus en voyant des fans avec un drapeau ukrainien. Je me suis rendu compte que je n’avais pas vu de drapeau Breton… Normalement dans tous les festivals du monde, y’a des connards avec d’immenses drapeaux Breton, qui font chier tout le monde en empêchant les gens derrière eux de voir la scène. C’est un truc universel, c’est dans tous les fest. Mais là, y’en avait peut être mais je ne les ai pas vu ! Rien que pour ça, je regrette pas d’être venu.

(j’illustre avec une de mes photos de l’édition 2018 du HellFest)

 

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Une publication partagée par Didier Richard (@dee_dee_richard)

Pour rien au monde je n’aurais raté le concert de Maximum The Hormone, du coup j’étais en place 40 minutes avant pour être devant et je me suis donc tapé le concert de Mickael Schenker… Quand on dit que le HellFest est un festival pour les vieux, c’est difficile de contredire ça quand on voit ce genre de groupe vintage qui reste sur des références très 70-80 (pareil pour DORO 2 heures avant) et qui n’apportent rien de nouveaux, c’est kitch à mourir (mais pas kitch cool comme un bon vieux BonJovi, c’est ringard puissance mille. Quand tu commences à avoir les mêmes postures et les mêmes fringues que Céline Dion sur scène alors que tu joues du Heavy Metal, il faut savoir se remettre en question…). Mais il faut aussi savoir souffrir pour voir ses groupes préférés, c’est la loi des festivals.

Cela faisait plus de 10 ans que j’attendais de voir Maximum The Hormone. Rater leur concert a été la goute d’eau qui a entrainé mon départ de la chaîne Nolife. Je ne pouvais pas les rater. Et l’attente en valait le coup. C’était comme je l’imaginais, un joyeux bordel mélangeant neo metal, hurlement death avec des refrains de J-Pop ultra sucré. C’est complètement cinglé, violent, hypnotisant et c’était génial.

(J’ai représenté ici le guitariste de Maximum The Hormone en Chewbacca car ils ont un peu la même coupe, ils hurlent de la même manière et ils sont tous les 2 beaucoup trop sous estimé…)

J’avais pas très faim après notre repas du midi, mais j’ai quand même mangé un peu pour vider mon cashless et je suis allé voir While She Sleeps en Warzone. Je me suis posé dans les escaliers au fond pour pouvoir les regarder tranquillement assis comme un gros daron quadra que je suis. Ils étaient vraiment bon mais le concert était gâché par mon voisin de gauche qui s’est mis à fumer un gros joint, et le vent ramenait tout dans ma gueule. Je suis non fumeur, d’habitude je fais abstraction, mais après 3 ans sans concerts à rester chez moi sans ce genre de micro agression + la fatigue cumulée du festival, j’ai pas supporté et je me suis barré. Mes hôtes, m’avaient prévenu qu’ils ne voulaient pas rentrer tard, je suis donc aller terminer mon festival devant le set de Korn.

J’ai déjà vu Korn plusieurs fois en festival, et ça n’a jamais été foufou. C’est pourquoi j’avais préféré aller voir WSS. Mais étonnement, ce concert était assez bon. Le son était correct. JoJo Davis avait de la voix et du souffle. Tout était nickel. Enfin presque nickel, j’aurais préféré qu’ils fassent un peu plus de classiques, mais je ne vais pas me plaindre. C’était vraiment pas mal et un très bon concert de fin pour moi.

(Jonathan Davis est représenté ici en JarJar Binks, car Korn et La Menace Fantôme, on a tous un peu honte d’avoir été fan, mais on continue à kiffer de les voir.)

En résumé, ce fut une bonne édition, j’ai vu pleins de concerts cool. Cela m’avait trop manqué. J’ai croisé pleins de gens (ça m’avait moins manqué mais c’était cool quand même). Je sais pas si je reviendrais l’année prochaine, ça dépendra de l’affiche et de si j’arrive à me remettre physiquement de cette édition 2022.

Si je devais faire un TOP 3 des meilleurs concerts de cette édition (que j’ai vu), je dirais (sans ordre de préférence) Envy, Maximum the Hormone et Landmvrks.

Rendez-vous vendredi soir pour le Live Twitch pour un debrief plus complet accompagné de mes camarades.