« Ces belles de rêves aux verres embués »
…il n’y a pas assez de lumière pour éclairer ces cauchemars.
Pour fêter les 15 ans de l’album « Morte(s) née(s) », le groupe lyonnais CELESTE ressort cet album le 5 décembre prochain, dans une version remixée et remasterisée par Chris Edrich, qui a déjà travaillé sur leurs deux dernières sorties : l’album « Assassine(s) » et l’EP « Epilogue(s) ». Ce nouveau traitement met en lumière le côté le plus sombre et brut des morceaux ; le son en ressort plus puissant, plus direct et plus étouffant.
Pour annoncer et accompagner cette réédition, CELESTE a sorti le clip du morceau « Ces belles de rêves aux verres embués », première piste de l’album.
Un air lourd et épais remplit vos poumons, presque liquide. La respiration se fait difficile… vous les revoyez, ces éclats, ces visions, ces cauchemars… Une vie d’angoisse, de regrets, où ne restent que la tristesse et la haine. Les envies et les plaisirs ont été piétinés, ne laissant que la rancœur, un instinct de destruction primitif et incontrôlable, la seule issue qui semble pouvoir nous soulager.
« Comment avons-nous atteint de tels sommets de mépris
Au point de tout renier et nous détruire à tout prix »
Au point de tout renier et nous détruire à tout prix »
Les images accompagnant ces mots nous transpercent… un regard vide au cœur d’un visage pur, calme et impassible, tandis qu’autour, les éléments se déchaînent, dans un chaos décidé à briser cette céramique. Sans relâche, le corps y est ballotté, objectifié ; les émotions sont réprimées, la pression ne retombe jamais. La fuite est impossible, seule l’étreinte de cette silhouette malsaine peut faire cesser la tension…
Depuis plus de 15 ans, le groupe maîtrise ce mélange dérangeant de tension malsaine et de cette fragilité à vif, prête à se briser. L’écoute ou la redécouverte de ce morceau en est intense, et l’on n’en ressort pas intact.




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