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Encore une belle découverte sur RSTLSS avec les canadiens de PUP ! Originaire de Toronto, PUP est un groupe plutôt récent, formé il y a seulement 5 ans mais qui malgré cela c’est forgé une belle réputation sur la scène punk. C’est en 2014 qu’ils se font connaître avec un premier album sorti sur l’excellent label OneSideDummy, une signature qui leur a permis de tournée avec des groupes tels que Modern Baseball, The Menzingers ou encore The Hives. L’univers de PUP est un mixe entre The Get Up Kids, Weezer et Modern Baseball (justement)… et ils font partie de ce qu’on pourrait appeler la nouvelle scène emo. Rien à voir avec les adolescents à mèche adaptent de My Chemical Romance qu’on a pu être, mais plus celle de la fin des années 90 à la sauce Jimmy Eat World, Samiam et Jawbreaker.

PUP nous offre donc le 3ème album de leur carrière, et une chose est sûre, les canadiens ont trouvé leur son. On retrouve une vraie cohérence dans l’enchainement de leurs albums et encore plus entre le dernier « The Dream Is Over » et « Morbid Stuff » avec quand même des influences moins énervées (hardcore si on peut dire) dans cette nouvelle production. « Morbid Stuff » est un album particulier pour le groupe et notamment son leader Stefan Badcock puisque ce dernier était en plein combat contre la dépression pendant l’enregistrement, une mésaventure qui l’a pas mal inspiré et qui donne un côté touchant à cet opus. Ce disque est du coup très personnel et des sujets plutôt sombres sont abordés avec des mélodies punk rock enjouées et des refrains catchy… des titres qui finalement ont ce petit quelque chose de réconfortant, comme un gros câlin entre copains quand on a le moral à zéro, ou le moment où ton meilleur pote débarque à la maison avec un pack de bières et ton film préféré sous le bras pour venir te redonner le sourire. Dans les morceaux de ce « Morbid Stuff » on ressent un petit côté Weezer du début notamment avec les titres « Free At Last » et « Bloody Mary, Kate and Ashley », chose pas très étonnante quand on sait que la production a été orchestré par Dave Schiffman, lui-même qui a collaboré avec la bande de Rivers Cuomo il n’y a pas si longtemps. « Full Blown Meltdown » ressort du lot avec un chant plus incisif, et nous ramène au premier album du groupe et ses accents hardcore. Les refrains de « Kids », « Morbid Stuff » et « Sibling Rivalry » feront surement un malheur lors des prochains concerts du groupe. Et on adore le final tout en douceur de « City » et son explosion de riffs et d’émotions de toute beauté !

Quoi dire de plus de « Morbid Stuff » à part que PUP nous offre encore un excellent album : des titres catchy, des mélodies punk efficaces et des paroles qui toucheront notre petit coeur d’artichaut à crête ! Des morceaux qui nous ferons pogoter amoureusement entre amis notamment le 14 avril à la Boule Noire à Paris et le lendemain à Dunkerque dans la belle 4Ecluses.