Le 4 septembre 2002, le groupe de stoner Queens of the Stone Age a sorti son troisième album : « Songs for the Deaf ». On souhaite donc un joyeux anniversaire à cet album culte.
L’enregistrement sera marqué par la participation de Dave Grohl à la batterie et de Mark Lanegan au chant. Ce sera aussi le dernier album enregistré avec le bassiste/chanteur Nick Oliveri. Quand Grohl est appelé à la rescousse pour se poser derrière les fûts de ce disque, il ne se fait pas prier, et met ses projets courants en stand-by pour rejoindre Josh Homme. C’était sa première apparition à la batterie depuis la fin de Nirvana. Il aura donc participé avec « Nevermind » à l’album rock le plus emblématique des années 90. Avec « Songs For The Deaf », il met sa touche sur le disque rock le plus influent des années 2000… Sacré Dave !
Cet album est quasiment parfait du début à la fin et est devenu un classique très très vite. C’est une bombe groovy et hypnotique dans la lignée du rock et du hard rock des seventies, mais sans en voler l’essence (contrairement à ce que fait Lenny Kravitz depuis 30 ans). Les fantômes des Doors, de Steppenwolf ou de Led Zep ne sont pas loin.
L’idée de Josh Homme est de partir de l’idée d’évasion / de voyage. Si cet album est parfait à écouter chez vous, il devient un compagnon idéal si vous avez un voyage à faire. Que ce soit en train pour aller de Paris à Saint-Vallier-Sur-Rhône, ou si vous roulez dans une décapotable à travers le désert californien. Ce disque devient la B.O. de votre vie à ce moment-là, et c’est presque magique.
La basse d’Oliveri et la batterie de Grohl forment une section rythmique parfaite et servent de rouleau compresseur qui permet à Homme de balancer ses riffs répétitifs et de poser sa voix plaintive pour sublimer le tout. C’est très fort, très noir et très pop à la fois.
Fun Fact : Les interludes radio ont été rajouté pour lier les titres ensemble et l’un d’eux a été enregistré par Twiggy Ramirez (Marilyn Manson, NIN…)