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Plus d’une décennie après leur séparation, Jack et Meg White, le duo emblématique des White Stripes, font un retour inattendu sur la scène publique. Cette fois-ci, ce n’est pas pour un concert ou un nouvel album, mais pour une bataille juridique contre l’ancien président américain Donald Trump.

Le motif de cette action en justice ? L’utilisation non autorisée de leur tube « Seven Nation Army » dans une vidéo de campagne diffusée le mois dernier. La vidéo en question, publiée par Margo Martin, directrice adjointe de la communication de Trump, montrait l’ancien président en route vers le Michigan et le Wisconsin, le tout sur fond du riff iconique des White Stripes.

Jack White, connu pour son franc-parler, n’a pas mâché ses mots en annonçant la nouvelle sur Instagram. Partageant une image de la première page de la plainte, il a commenté : « Cette machine poursuit les fascistes« , une référence à peine voilée à la célèbre inscription sur la guitare de Woody Guthrie.

Ce qui rend cette affaire particulièrement remarquable, c’est la réapparition de Meg White, qui s’était retirée de la vie publique depuis la dissolution du groupe en 2011. Sa présence comme co-plaignante marque un tournant significatif, soulignant la gravité de l’affaire aux yeux du duo.

 



 

La plainte, déposée auprès du tribunal du district sud de New York, accuse Trump, son comité de campagne et Margo Martin de six chefs d’accusation pour violation des droits d’auteur. Les White Stripes demandent non seulement des dommages et intérêts, mais aussi une injonction pour empêcher toute utilisation future de leur musique.

Robert A. Jacobs, l’avocat représentant le groupe, a souligné dans la plainte que l’utilisation de « Seven Nation Army » était « particulièrement offensante » pour Jack et Meg, qui « s’opposent fermement aux politiques et actions de Trump, tant pendant son mandat que dans ses projets pour un éventuel second terme ».

Cette affaire s’inscrit dans une tendance plus large d’artistes s’opposant à l’utilisation de leur musique dans des contextes politiques sans leur consentement. Elle soulève des questions importantes sur les droits d’auteur, la liberté d’expression et l’intersection entre art et politique.

Alors que les fans des White Stripes espéraient depuis longtemps une réunion, peu auraient imaginé que celle-ci se ferait dans une salle d’audience. Cette bataille juridique pourrait bien marquer un nouveau chapitre dans l’histoire du groupe, prouvant que même séparés, Jack et Meg White restent une force avec laquelle il faut compter.