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Jeudi matin, levé 9h00 pour une arrivée espéré à Clisson à 10h00. J’espérais aller voir Froc Leap sur la MainStage 1, pour commencer en beauté cette édition du HellFest. Mais gros retard sur mon planning, car malheureusement l’organisation avait mis en place un parking obligatoire avec un système de navettes (car il faut bien reconnaitre qu’avant c’était très vite le chaos avec les gens garé n’importe ou et n’importe comment dans un rayon de 5 km autour du Fest.)


Le parking a été très vite complet et les navettes n’étaient vraiment pas assez nombreuses (ce qui devrait être corrigé d’ici le prochain weekend). Du coup j’ai commencé cette édition du HellFest en faisant la queue en plein soleil dans un immense parking au milieu des vignes, non loin du domaine de la Proutière (j’ai envie d’y habiter juste pour avoir ce nom dans mon adresse). Bref, j’avais pas commencé le Fest que j’avais déjà perdu 3 litres du sueur. Une fois sur le site, tout est allé très vite, grâce à un staff très efficace et amicale.

Ben et Pierre était là en avance, car eux, avait eu l’intelligence d’aller chercher leurs pass la veille au soir. On s’est donc retrouvé à la Warzone pour un premier concert avec Higher Power. Une groupe anglais de Hardcore teinté de metal. On commençait donc très fort avec un tabassage en règle à base de riffs abrasif et de groove imparable.
Dès que le set a terminé, on s’est mis de la crème solaire pour la troisième fois, sauf Pierre qui voulait travailler son bronzage type vieux canapé en cuir.

Comme chaque fois qu’on se voit, après les bisous d’usages, la question la plus importante a été posé:

(oui Ben est représenté ici en Tortue Génial, car c’est notre maître à tous, mais aussi car il avait un énorme sac rempli de matos photos et vidéos. Et comme on a pas obtenu de pass photo ou vidéo, il a porté son gros sac/carapace toute la journée pour rien et je me retrouve à dessiner vite fait pour illustrer l’article.)

Après un repas frugal, Pierre et moi sommes aller voir les Burning Heads sur la MainStage1.

(ici Jyb est représenté en Krilin car il avait une tenue orange et qu’il sautait partout)

Cela m’a fait plaisir de revoir ce groupe que j’ai vu des dizaines de fois dans mon adolescence Ardéchoise (coucou La Cascade à Sarras). Ils ont toujours autant d’énergie. Ils délivrent un bon vieux punk rock mélodique brut, direct et efficace. Ils font ça depuis plus de trente ans, mais sautent toujours en l’air tout le long de leur set comme des ados qui répètent dans un garage.

J’ai enchainé sur la Warzone pour un autre groupe doudou de mon adolescence avec Rudeboy le chanteur d’Urban Dance Squad qui reprenait les plus grand succès du groupe. Les mecs ont quand même influencé RATM, et faisait une fusion rap/metal bien avant tout le monde dans les années 90. Mais ils n’ont jamais connu un grand succès commercial, et c’est bien dommage. Mais quelle claque ce concert ! Je me suis surpris à me rappeler de plusieurs titres (et pas seulement DEMAGOGUE…).

Point météo : Température environ 40°C pour un ressenti de 1000°C. La chaleur, le manque d’air, le soleil écrasant nous donne l’impression d’être dans un volcan en éruption. Il devient difficile de rester debout 2 concerts d’affilé sans faire de pause. Je n’ai pas souvenir avoir bu autant d’eau de toute ma vie (environ 1 litre toutes les demi-heures).

On a raté le concert de Frank Carter & The Rattlesnake car on est allé faire la seule interview qu’on a réussi à décrocher… Mais ça, on vous en parlera plus tard.

Je suis aller manger devant Mastodon sur la MainStage 2 mais la température était encore tel que je n’ai pas réussi à tenir très longtemps sous cette chaleur. La moitié de set que j’ai vu était très efficace, et malgré que leur sludge/stoner se marrie bien avec un soleil écrasant, je me suis donc réfugié au VIP pour boire 15 litres d’eau et tenter de ne pas fondre sur place.

J’étais toujours pas assez en forme pour aller voir Dog Eat Dog, donc je suis resté à emmagasiner des forces pour aller voir Deftones sur la MainStage 1.
Pour être bien placé pour la bande de Chino, on y est allé bien en avance et on a donc subit la dernière demie heure de Five Finger Death Punch… Quelle plaie… A real pain in the ass comme on dit en anglais. J’aimais déjà pas la musique du groupe, ni son image. Mais maintenant que je les ai vu en live, cela confirme mes opinions. Je n’ai rien vu d’aussi mauvais depuis longtemps à part le pantalon du chanteur. (du coup pour illustrer je vous fait mon dessin le plus réaliste possible d’après mémoire)

Ensuite le moment de Deftones est enfin arrivé. Ils ont commencé leur set avec une série de titres ultra catchy ( Genesis, Rocket Skates, Be Quiet and Drive (Far Away), My Own Summer (Shove It)…). Malheureusement suivit d’une série de titres un peu plus mou (faut bien que Chino repose sa voix avec l’âge). Il y a eu quelques faussetés. Le jeu du guitariste remplaçant manquait un peu d’ampleur. Et le son était pas terrible. Avec Deftones on est censé se noyer dans un océan de sonorités, là on voguait dans une mer un peu trop calme.

(J’ai représenté Chino en Maître Karin, car en apparence, c’est un vieux matou qui tient un bâton biscornu. Mais ces apparences sont trompeuses, il est quand même doué pour envoyer la bonne bagarre quand il veut.)

On a connu Deftones en meilleur forme, mais on les a aussi vu faire bien pire. Donc je suis quand même très satisfait de ce concert. Par contre je suis K.O. et je décide de m’économiser et donc de pas aller voir le concert de Suicidal Tendencies (que j’ai finalement regardé en replay sur Arte concert) et je suis rentré épuisé mais heureux.

à suivre avec le récit du jour 2