Skip to main content

Quand il s’agit de repousser les limites, Billy Idol ne fait jamais les choses à moitié. Pour célébrer en grande pompe le 40e anniversaire de son album légendaire « Rebel Yell« , l’icône du rock a décidé de marquer le coup de la manière la plus spectaculaire qui soit : en interprétant son tube éponyme au sommet de l’Empire State Building.

Imaginez la scène : Billy Idol et son fidèle guitariste, Steve Stevens, attachés à une étroite plateforme au 103e étage de l’emblématique gratte-ciel de New York. À cette altitude vertigineuse, où les nuages flirtent avec les gratte-ciels, les deux artistes ont livré une version acoustique de « Rebel Yell » qui a littéralement fait vibrer les cieux. Les images sont tout simplement surréalistes, avec des plans de drones capturant Idol et Stevens au-dessus des toits de la ville, les gratte-ciels de Manhattan en toile de fond.

Ce n’est pas la première fois que Billy Idol se lance dans une aventure aussi audacieuse. L’année dernière, il avait déjà marqué l’histoire en donnant le tout premier concert au Hoover Dam. Mais cette performance au sommet de l’Empire State Building dépasse toutes les attentes. « Quand j’étais petit, nous avons vécu à Long Island pendant quelques années, et mes parents m’ont emmené visiter l’Empire State Building, probablement en 1959 », se remémore Idol. « Difficile d’imaginer que 65 ans plus tard, je jouerais du rock ‘n’ roll au sommet du bâtiment ! »

Le producteur de cette vidéo, Steven Gottlieb, a confié à « Time Out New York » que la performance a été capturée en seulement deux prises. Il ajoute que l’idée de ce projet est née de la volonté de marquer le coup pour l’anniversaire de l’album « Rebel Yell ». « Tout s’est parfaitement assemblé », a-t-il déclaré, en soulignant la rareté et l’authenticité des angles de vue offerts par cette performance.

Avec cette prestation, Billy Idol rejoint le cercle très fermé des artistes ayant donné des concerts sur des toits emblématiques. On pense bien sûr aux Beatles qui avaient joué sur le toit du bâtiment Apple à Londres en 1969, à U2 à Los Angeles en 1987, à Bon Jovi sur le toit de l’O2 Arena de Londres en 2010, ou encore à Madness qui avait enflammé le toit de Buckingham Palace lors du jubilé de diamant de la reine en 2012.