CHESS GAME nous apparaît comme le sentiment animé de VERA DAISIES qui n’a pas vraiment le regard perdu dans les étoiles mais plutôt à se remémorer celles qui brillaient dans un certain regard en 2016, au cours d’un bel été aussi marquant que celui de Michel en 42 d’un autre siècle.

Le clip de ce premier single suit ce dernier comme une ombre, il ajoute à cette composition, le personnalise. L’imagination de VERA DAISIESprend ici forme à travers ce single mais aussi ce clip qui est animé, dessiné, ludique et passionné, il s’en ainsi passe bien des choses et retournements de situation autour de ce personnage dont les traits, de crayons, sont ceux de notre hôte VERA DAISIES. Un personnage qui attend, imperturbable et dont la chanson s’écoute en boucle peu importe ce qui se passe autour, GODZILLA, l’invasion eXtra-terrestre, l’arrivée de Walking Dead, rien n’y fait, l’Amour a ses raisons que la raison ignore, après tout « la Terre peut bien s’écrouler, peu m’importe si… » comme dirait Edith, en attendant sur ce banc, ce single se fredonne, se chante et se retient facilement. Il dégage une certaine nostalgie et une innocence que l’on prêtera au même ressenti quand il nous a été donné de découvrir AVRIL LAVIGNE, on retrouve dans CHESS GAME cette légèreté et insouciance aidée de beaux et bons arrangements, d’un accompagnement signé Geagea à la production et de Alex Farrar au mix.Ce short single de 2min22 est redoutable avec également ces effets de voix et ces riffs nous rappelant par moment les moments de fougue de Voudras-tu m’adorer ? de BAD BAD BIRD. CHESS GAME est aussi semble-t-il une page d’un carnet aux apparences intimes, une occasion évidente d’entrée dans l’Univers coloré de VERA DAISIES, une Artiste douée de qualités autres que vocales, inspirées fortement et dont le regard semble parfois aspiré par des songes que d’autres titres pourront nous dévoiler, peut-être…, toujours sur un tempo illustré et animé, comme si CHESS GAME était le n°1 d’une série de productions à suivre qui seront à conserver comme des collectors.