Tout en restant créatif et en faisant de la musique en quarantaine, Daryl Palumbo de Glassjaw a aussi apparemment pris le temps de réfléchir au temps qu’il a passé dans le groupe de rock alternatif Head Automatica, qui a sorti deux albums studio –« Decadence » en 2004 et « Popaganda » en 2006 – avant de finalement perdre la bataille et abandonner son troisième (et dernier) album « Swan Damage ».
Le chanteur révèle à présent qu’il est parfaitement en accord avec la fin du groupe, expliquant à AltPress : « Je n’ai pas vraiment parlé aux gars depuis un petit moment. Je suis juste le genre de gars qui veut toujours que tout soit clair, sans embrouille. Ce n’est pas nécessairement que j’arrive à tout dépasser. Je ne suis pas prétentieux. Je pense juste que parfois tu as ce goût amer dans ta bouche. Du genre, il est temps ».
Et de continuer : « Quand je passe à autre chose, je passe vraiment à autre chose. Et t’as juste les poils de ton cul qui font vont dans une autre direction. Je ne dis pas cela de façon bizarre ou malsaine. Mais c’est ce qui s’est passé et ça a été la fin de Head Automatica. »
Bien qu’il soit clair que Daryl n’est pas intéressé à réunir le groupe, il a donné plus de détails sur pourquoi « Swan Damage » n’a jamais vu le jour, expliquant comment «les choses n’étaient pas géniales avec le label», mais aussi que sa vision et la direction qu’il souhaitait pour le groupe était en désaccord avec celles des autres membres.
« Voulez-vous faire des tubes? Allons-nous faire un album à tubes ? », se souvient-il des conversations de l’époque. « Ce genre de conneries. Cela en faisait partie. Et je me suis dit : « Ce n’est pas où j’en suis (musicalement parlant). Ce n’est pas moi. Tu vois, je n’essaye pas de faire 10 [versions de] Beating Heart Baby. »
Un accord a finalement été conclu autorisant Head Automatica (et également Glassjaw) à partir et « Swan Damage » sera abandonné, mais Daryl estime qu’il pourrait avoir des fichiers wav de ce matériel jamais entendu quelque part. Il ne sait pas par contre s’il les sortira un jour.
«Il (le matériel) semble vieux à ce stade», a-t-il admis, démontrant sa façon de « passer à autre chose » mentionnée précédemment. « Peut-être que c’est juste parce que je suis familier avec. J’ai l’impression qu’il date d’une autre vie. »