STIFF RICHARDS – State OF Mind
Sorti le 15.10.2020
(Garage Punk – Melbourne (AUS))
Je vous en parlais il y a quelques mois avec la sortie du premier single «Going Numb», qui annonçait un troisième album explosif de Stiff Richards… Et pour le coup, je ne mettais pas trompé. Ce «State Of Mind» fait parti des plus belles sorties garage punk de cette année 2020 !
Stiff Richards est le genre de groupe qui pourrait donner des doutes aux adeptes du «C’était mieux avant»… Les Australiens sont une sorte de Stooges nouvelle génération. Dans leur musique, on retrouve l’énergie des 70’s et l’arrogance de la jeunesse. Dans ce «State Of Mind», on ressent la révolte ambiante, le bordel de notre société et un soupçon d’impertinence. «Punk’s Not
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WITCH FEVER – Bezerk(h)er
Sorti le 6.12.2019
(Riot Grrrl / doom punk – Manchester (UK))
Décidément… À chaque chronique son lot de sorcières. Et sachant qu’Halloween était il n’y a que quelques jours, c’est plutôt dans le ton ! Direction Manchester dans nos belles contrées anglaises, avec le punk gothico-grunge de Witch
Niveau musique, Witch Fever
Pour le moment, Witch Fever n’a dévoilé que quelques singles depuis ces 3 dernières années, mais il est fort à parier qu’elles vont passer à la vitesse supérieure, en tout cas, c’est ce qu’on espère d’autant qu’elles font partie des groupes annoncés qui assureront les ouvertures de show pour Idles lors de leur prochaine tournée européenne. En attendant de nouvelles compos, le groupe nous offre une pelletée de vidéos clips et de lives, dévoilant un univers fort bourré de référence 90’s qui rappellera l’adolescence de certains et les clips de Queen Adreena et des Distillers.
https://www.youtube.com/watch?v=s0HlFoDOnJ4
SCRTCH – INTRO
EP 6 titre dispo depuis sept 2019
(Noise/grunge – Maubeuge (Fr))
La scène française ne cessera jamais de m’impressionner… Cette semaine, en traînant sur l’incroyable flot vidéos du géant Youtube, je me suis retrouvé par le plus grand des hasards sur un live du groupe SCRTCH… Derrière ce nom (sans voyelle, c’est devenu ringard les voyelles faut croire.), se cache un duo originaire de Maubeuge au style lourd et massif entre noise, grunge et punk à l’image de Death From Above 1979 et de Metz. C’est en 2015 que ces deux copains se sont lancés dans cette aventure après avoir partagé leur passion pour le gros sons sur les bancs du lycée. Dans leur description Bandcamp, on peut y lire une simple phrase qui en dit long sur l’univers des garçons : «Une basse qui tabasse, une batterie qui cogne». Et à l’écoute de leur premier EP «INTRO» sortie en septembre 2019, ils ont tout bon. La suite semble déjà bien engagée puisqu’ils ont confirmé en cette fin d’année bosser sur un deuxième EP qu’on attend dores et déjà avec impatience.
WAR ON WOMEN – Wonderfull Hell
Dispo depuis le 13.11 via Bridge Nine Records
(Punk hardcore féministe – Baltimore (US))
Le monde se barre littéralement en cacahouète (oui, on essaie de rester poli dans ses lignes)… Ce qui a le mérite de nous foutre bien les boules, mais aussi d’inspirer les groupes punk de tous horizons et notamment du côté des US… La preuve avec l’explosif «Wonderfull Hell», le nouvel album de War On Women qui sonne comme la bande-son parfaite de cette période pourrie.
War On Women s’est formé en 2010 à Baltimore et dès le début leur morceaux étaient imprégnés de revendications, messages, dénonciations politiques et sociales. Ils sont féministes, engagées et musiciens… Leurs messages sont clairs et accompagnés d’un punk hardcore mélodique et incisif à l’image de Petrol Girl, leur équivalent du côté européen.
Après un premier album éponyme sorti il y a 5 ans (et largement défendu par Laura Jane Grace qui a eu un vrai coup de foudre pour cette formation), War On Women
COACHWHIPS – The Witch
(Morceau extrait de l’album « Double Death » / 2006 / Reprise des Sonics)
Groupe garage punk formé à San Francisco en 2001 dans lequel on retrouve John Dwyer, le génie de Thee Oh Sees / Ohsees / Oh Sees / Osees. Le groupe a pas moins de 6 albums dans ses valises… Tous aussi huge les uns que les autres même si ce «Double Death» met la barre bien haute en matière de mélodies crassouilles et énervées.