LOVER MACHINE l’étreinte musicale d’un amour vibrant presqu’impossible de BEA PARADIS.
LOVER MACHINE nous parle avec son ode vibrante dans un langage qui pourrait se valoir d’être binaire entre un être de chair et un être qui n’en est pas, mais il n’en est rien, cette composition n’est pas un algorithme, elle exprime une émotion et nous mène irrésistiblement, et littéralement, au Paradis.
Nul besoin de rappeler à nos maux avec ces mots que l’Amour a ses raisons que la Raison ignore… il n’en demeure pas moins d’espérer et de faire reculer la limite de nos impossibles préfigurant nos doutes et nos peurs avant de se donner le courage de faire le grand saut, et de se dire les mots avec un écho, ou pas, c’est le jeu, et c’est ce qui fait que les histoires d’A ont tellement de chapitre à leur actif.
LOVER MACHINE est une composition sensible, délicate, elle flirte avec le charme des titres qui nous avaient touchés du temps de SUB POWER SUN, un temps que l’on souhaite non révolu en tant que fan, on se contentera en cet instant de ce single ondulant, remuant, vibrant des cordes vocales profondes et si humaines de Béa, extra-terrestre à ses dépens, d’une certaine approche, avec son timbre de voix si particulier. Si David Bowie était incarné en une silhouette vocale féminine, il est fort possible qu’il prenne « la forme » de la voix de Béa. Elle pourrait à son tour devenir la « (Femme) qui venait d’ailleurs »débarquant sur La Terre après avoir passé un long temps, peut-être, à vive une odyssée spatiale et développer une histoire d’A (sans I) avec cet androïde figure, ou Être miroir, qui se retrouve sur la pochette de ce single.
Ce titre sensible dont l’avant-gardisme pourra également se retrouver dans les émois improbables de Metropolis de Fritz Lang où Maria semble se muer par la passion amoureuse de son créateur, mais aussi dans HER avec Samantha, non pas celle qui fait bouger son nez, mais l’entité artificielle empathique dont l’existence in fine répond à un besoin celui d’être aimé.
LOVER MACHINE est une composition touchante et humaine, elle est un premier single, une première pierre posée à l’édifice d’un projet qui erre dans des parallèles de SUB POWER SUN, un projet accompagné d’un androïde celui de BEA PARADIS.