Robert Smith, le légendaire leader de The Cure, réaffirme sa position contre le streaming musical dans une nouvelle interview pour l’émission « Sidetracked with Annie and Nick » de la BBC. Le chanteur révèle sa méthode alternative d’écoute musicale, basée sur une impressionnante collection d’iPods soigneusement organisée.
« Je ne streame pas de musique par principe et ne l’ai jamais fait », déclare Smith, qui préfère les supports physiques et ses précieux iPods. Sa collection est minutieusement étiquetée avec des autocollants pour permettre une identification facile même dans l’obscurité. « Ils contiennent tous des morceaux qui correspondent à mon humeur. J’ai tellement de musique – pas de manière nostalgique, mais des choses qui signifient quelque chose pour moi, qui me rappellent beaucoup de moments et de personnes. »
Cette position contre le streaming s’inscrit dans la lignée de ses critiques récentes envers les plateformes de billetterie comme Ticketmaster, montrant une cohérence dans sa vision de l’industrie musicale moderne.
Lors de l’interview, Smith évoque également sa relation avec la musique contemporaine. Avec une honnêteté caractéristique, il reconnaît qu’il serait « malhonnête » de prétendre suivre de près les dernières tendances musicales comme l’été « Brat » de Charli XCX ou Chappell Roan. « Je pense que ce qu’ils font en tant qu’artistes est vraiment fantastique, mais il serait probablement malhonnête de dire que c’est ce que j’écoute à la maison », admet-il.
L’artiste a également profité de l’occasion pour revenir sur une interview virale de 2019 au Rock And Roll Hall of Fame, où sa réponse laconique à une journaliste enthousiaste était devenue un moment culte. « Je me suis senti mal à ce sujet… Pour être honnête, je n’avais pas réalisé que j’étais filmé », explique-t-il aujourd’hui.
Pendant ce temps, The Cure continue son parcours musical avec la sortie récente de « Songs of a Live World« , un album live accompagnant leur dernier opus studio « Songs of a Lost World« , considéré comme l’un des meilleurs albums de 2024.